L’Oursière, du comte de Saint-Ferriol à nos jours

Là-haut, sous le regard du Grand Eulier, à environ 1600m d’altitude se blottit un petit cirque fertile dont la quiétude est bercée par les seuls murmures du Doménon, s’apprêtant à rugir dans la bien nommée cascade de l’Oursière.

La noblesse des Saint-Ferriol

1828. Avec le décès de la Marquise Madeleine-Françoise de Gauteron, propriétaire du château d’Uriage et dernière descendante des Langon, c’est son petit neveu Louis de Saint-Ferriol qui est propulsé héritier testamentaire.

Extrait du journal du comte Louis de Saint-Ferriol sur la stèle de Koubân:

Transcription du texte: (6). Grande stèle de granit, brisée par le bas, provenant de Koubân, près de Dakké, en Nubie; publiée par E. Prisse, Monuments de l’Egypte, etc. pl.21. Ramsès II est représenté, sur ce beau monument, d’un côté, offrant du vin à Ammon sous sa forme ithyphallique, et de l’autre présentant des parfums àLire la suite « Extrait du journal du comte Louis de Saint-Ferriol sur la stèle de Koubân: »

Le sentiment de la Montagne à Uriage

ENTRE ROMANTISME ET ALPINISME
Depuis ses 2250 m d’altitude, la Croix de Chamrousse offre un superbe panorama sur la vallée du Grésivaudan et les sommets environnants. C’est le 25 août 1856 que le comte Louis de Saint-Ferriol fait ériger une nouvelle croix à Chamrousse sur un lieu déjà connu des Romains.

La Montagne, refuge en temps de guerre et pourtant longtemps considérée comme hostile et supposée peuplée de monstres et de démons, devient attrayante à partir du XVIIIe siècle et la première ascension du Mont Blanc. Ce sont les artistes-voyageurs, écrivains, peintres et scientifiques, qui transforment peu à peu le regard que la société porte sur ce paysage grandiose et sublime. Par la suite, l’alpinisme contribue aussi à la naissance du tourisme alpin. A travers la découverte du sentiment de la montagne, c’est l’histoire de la communauté agro-pastorale traditionnelle alpine, ses cultures, ses patrimoines et ses évolutions que nous suivons.

Le Romantisme à Uriage (partie 2)

Nous fêtons cette année le 200e anniversaire de la création de l’établissement thermal d’Uriage par la marquise de Gauteron, et dans quelques mois le 210e anniversaire de la naissance du bienfaiteur d’Uriage, le comte Louis de Saint-Ferriol. Profitons de cette occasion pour nous pencher sur le contexte philosophique de cette période. En effet, elle coïncide avec l’exaltation du Romantisme en France.

Dans un premier article, nous vous avons proposé d’aller à la rencontre de quelques maîtres ayant posé leur regard sur Uriage et ses alentours, et de croiser leur sensibilité avec celle d’autres artistes de leur époque. Cette fois, nous nous attacherons à l’art de vivre et au romantisme des lieux ainsi qu’au sentiment nouveau de la Montagne.

Les « animaux » du château

Au sein du cabinet de curiosités d’Uriage, des années 1840 jusqu’à la donation de son contenu muséal en 1917 par Gabriel de Saint-Ferriol se trouve, outre les collections égyptiennes, grecques, romaines et numismatiques, un espace pour des animaux empaillés en provenance de tout le Dauphiné.

«Que tout dise : ils ont aimé !»*

Nous fêtons cette année le 200e anniversaire de la création de l’établissement thermal d’Uriage par la marquise de Gauteron, et dans quelques mois le 210e anniversaire de la naissance du bienfaiteur d’Uriage, le comte Louis de Saint-Ferriol. C’est aussi le 220e anniversaire de la naissance d’Hector Berlioz et le 240e de celle de Stendhal… Profitons de cette occasion pour nous pencher sur le contexte artistique de cette période. En effet, elle coïncide avec l’exaltation du Romantisme en France.

Dans un prochain article, nous nous intéresserons à l’art de vivre et au romantisme des lieux attachés à Uriage.

Uriage sous le manteau de Saint Martin : histoires de solidarité

Au début de cette histoire, solidarité se confond souvent avec charité. N’oublions pas que le village et son église ont été placés sous la protection de Saint Martin, qui partagea son manteau avec un mendiant.
Depuis sa construction, le château d’Uriage, par sa vocation défensive, fut le refuge des populations locales, et ses propriétaires héritaient avec lui d’un devoir d’assistance et de protection. Cette tradition de solidarité s’est perpétué dans les familles des seigneurs d’Uriage jusqu’au début du XXe siècle.

Concevoir un site comme celui-ci avec WordPress.com
Commencer